3 décembre 2008
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Hier, la cour d'appel de Paris a ordonné la remise en liberté de trois personnes présumées coupables soupçonnées d'avoir participé aux dégradations contre des lignes TGV. Par contre, elle a maintenu en détention Julien C. et Yldune (jolie prénom) L., le chef du groupe présumé et sa compagne.
Notons qu'ils étaient dix, puis cinq et maintenant deux. Combien seront-ils demain ? Et combien seront effectivement reconnus coupables quand l'agitation médiatique sera retombée ?
Pour le moment, en dehors des accusations sans preuve de la police, relayée par les politiques, on a du mal à les accuser vraiment car il n'y a aucune preuve dans dossier.
Certes, on leur reproche d'être anarchistes militants, d'avoir participé à des manifestations anti-G8, mais tout cela ne constitue pas (encore) un délit. On leur reproche la possession de certains livres, de matériel d'escalade et d'horaires SNCF. On mesure à quel point l'accusation est fragile quand on entend ça.
Cela n'empêche pas les ministres concernés de répéter à l'envi que ce sont des membres de l'ultra-gauche à tendance anarcho-autonome.
Punit-on le délit d'opinion en France ? C'est à se demander...
En tout cas, si on met ça en parallèle avec l'affaire Vittorio de Filippis et la défiance des magistrats envers Rachida Dati, on mesure à quel point le règne de Nicolas Sarkozy a fait du bien à notre justice. Et ce n'est pas fini...
Dominik
Tags : cour d'appel de Paris, remise en liberté, ultra gauche à tendance anarcho-autonome, anarchistes, Julien C. Yldune L., Michèle Alliot-Marie, MAM, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, UMP, gouvernement, ministres, délit d'opinion, magistrats, justice, Vittorio de Filippis, Libération, sabotages du TGV, militants
Notons qu'ils étaient dix, puis cinq et maintenant deux. Combien seront-ils demain ? Et combien seront effectivement reconnus coupables quand l'agitation médiatique sera retombée ?
Pour le moment, en dehors des accusations sans preuve de la police, relayée par les politiques, on a du mal à les accuser vraiment car il n'y a aucune preuve dans dossier.
Certes, on leur reproche d'être anarchistes militants, d'avoir participé à des manifestations anti-G8, mais tout cela ne constitue pas (encore) un délit. On leur reproche la possession de certains livres, de matériel d'escalade et d'horaires SNCF. On mesure à quel point l'accusation est fragile quand on entend ça.
Cela n'empêche pas les ministres concernés de répéter à l'envi que ce sont des membres de l'ultra-gauche à tendance anarcho-autonome.
Punit-on le délit d'opinion en France ? C'est à se demander...
En tout cas, si on met ça en parallèle avec l'affaire Vittorio de Filippis et la défiance des magistrats envers Rachida Dati, on mesure à quel point le règne de Nicolas Sarkozy a fait du bien à notre justice. Et ce n'est pas fini...
Dominik
L'avis autorisé : les saboteurs du TGV libérés !
Tags : cour d'appel de Paris, remise en liberté, ultra gauche à tendance anarcho-autonome, anarchistes, Julien C. Yldune L., Michèle Alliot-Marie, MAM, Rachida Dati, Nicolas Sarkozy, UMP, gouvernement, ministres, délit d'opinion, magistrats, justice, Vittorio de Filippis, Libération, sabotages du TGV, militants