La ballade de la mer salée (Hugo Pratt)

Publié chez Casterman, cet album remporta le prix du meilleur album à Angoulême en 1976, ce qui ne nous rajeunit pas. Parue chez Casterman avec 165 pages, on peut dire que cette histoire est copieuse.

Cela nous raconte les aventures de Corto Maltese dans l’océan Pacifique. Le capitaine Raspoutine vogue avec sa jonque et son équipage en 1913. Ils récoltent deux jeunes blancs : un frère et sa sœur. Raspoutine flaire un bon coup et les emprisonne. Peu de temps après, il tombe sur un autre naufragé attaché à un radeau. Il s’agit de Corto Maltese et ce n’est pas un ami de Raspoutine…

Corto Maltese est un pirate également, mais il a une certaine éthique dont ne dispose pas Raspoutine. Cependant, les deux travaillent pour le même patron : le Moine.

Cet album nous conte donc comment les deux prisonniers vont se sortir de ce traquenard et quels rôles vont jouer Raspoutine, Corto Maltese et le Moine. Un ensemble d’aventures rocambolesques sur la mer salée.

Cet album est intrigant. Le trait si particulier de Pratt a beaucoup dérouté les lecteurs de Pif Gadget qui l’ont découvert en premier en France. Avec du recul, on apprécie tout le talent graphique de Pratt dont l’économie de trait confère une dynamique sans pareil.

Le personnage de Corto nous offre une palette d’aventuriers à la morale fluctuante et d’un romantisme sauvage que ne renierait pas Mister No. Je n’avais jamais lu Pratt et ça m’a donné envie de plonger dans le reste de son œuvre.

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