10 novembre 2008
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12:15
Pour un profane comme moi, il semblait naturel que le vote des motions du parti socialiste allait désigner le premier secrétaire du parti et donc le leader naturel derrière qui, tous allaient se ranger.
Quel naïf, j'étais !
Tout d'abord, les motions ne sont là que pour déterminer les forces en présence, et, le cas échéant, décrire la politique que l'on soutient. C'est Ségolène Royal qui est arrivée en tête contre toute attente alors que les médias nous avaient annoncé Bertrand Delanoë. Au lendemain du vote, on pouvait se dire qu'on se dirigeait donc vers une première secrétaire prénommée Ségolène, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (un véritable leitmotiv au PS) ?
Entre l'ex-candidate rose aux présidentielles qui fait sa mijaurée en annonçant que peut-être que oui car elle a la légitimité, mais peut-être que non, parce qu'elle n'en fait pas un préalable et ... bla bla bla et re blabla bla ! En face, Benoît Hamon a déjà annoncé qu'il ne renonçait pas à sa candidature malgré sa quatrième place tandis que Martine Aubry et Bertrand Delanoë, qui détestent Royal, ne savent plus quoi inventer pour lui barrer la route. Je ne parle même pas de Lionel Jospin ou François Hollande, en coulisses qui deviennent hystérique à cette idée pour des raisons différentes, mais néanmoins convergentes.
Enfin bref, pour résumer, les motions, finalement, ça ne sert pas à grand chose. C'est un peu comme un sondage grandeur nature, mais guère plus. Le 15 novembre, il y aura le congrès de Reims et là, je me dis, toujours aussi profane, qu'enfin aura lieu la désignation de ce putain de chef des socialos qu'on en finisse enfin avec cette carabistouille !
Que nenni, mon cher ami ! Je viens d'apprendre que le vote des militants aura lieu 5 jours après !!! Ils ne pouvaient pas le faire en même temps ces ânes bâtés !
Pour résumer, au PS, on choisit d'abord la politique à mener (les motions), on négocie en privé, puis en public (le congrès) et enfin les militants choisissent leur chef.
Et s'il n'est pas d'accord avec la politique à mener votée précédemment ? Ben tant pis, il faudra qu'il fasse avec ! Ne riez pas, c'est exactement ce qu'ils ont fait pour la présidentielle avec Ségolène Royal devant défendre un programme qui n'était pas le sien !
Et après ça, il se demande comment ils font pour perdre les élections. Ben, y a qu'à relire ce qui écrit juste au dessus. C'est vraiment consternant au moment où Sarkozy profite de la crise pour démolir encore plus vite notre modèle social (retraite à 70 ans, travail le dimanche et j'en passe...).
Dominik
Tags : PS, Parti Socialiste, Ségolène Royal, François Hollande, Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Benoît Hamon, Lionel Jospin, motions, congrès de Reims, Nicolas Sarkozy, modèle social français, crise financière mondiale, retraite à 70 ans, travail le dimanche, politique, premier secrétaire du PS, 15 novembre
Quel naïf, j'étais !
Tout d'abord, les motions ne sont là que pour déterminer les forces en présence, et, le cas échéant, décrire la politique que l'on soutient. C'est Ségolène Royal qui est arrivée en tête contre toute attente alors que les médias nous avaient annoncé Bertrand Delanoë. Au lendemain du vote, on pouvait se dire qu'on se dirigeait donc vers une première secrétaire prénommée Ségolène, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (un véritable leitmotiv au PS) ?
Entre l'ex-candidate rose aux présidentielles qui fait sa mijaurée en annonçant que peut-être que oui car elle a la légitimité, mais peut-être que non, parce qu'elle n'en fait pas un préalable et ... bla bla bla et re blabla bla ! En face, Benoît Hamon a déjà annoncé qu'il ne renonçait pas à sa candidature malgré sa quatrième place tandis que Martine Aubry et Bertrand Delanoë, qui détestent Royal, ne savent plus quoi inventer pour lui barrer la route. Je ne parle même pas de Lionel Jospin ou François Hollande, en coulisses qui deviennent hystérique à cette idée pour des raisons différentes, mais néanmoins convergentes.
Enfin bref, pour résumer, les motions, finalement, ça ne sert pas à grand chose. C'est un peu comme un sondage grandeur nature, mais guère plus. Le 15 novembre, il y aura le congrès de Reims et là, je me dis, toujours aussi profane, qu'enfin aura lieu la désignation de ce putain de chef des socialos qu'on en finisse enfin avec cette carabistouille !
Que nenni, mon cher ami ! Je viens d'apprendre que le vote des militants aura lieu 5 jours après !!! Ils ne pouvaient pas le faire en même temps ces ânes bâtés !
Pour résumer, au PS, on choisit d'abord la politique à mener (les motions), on négocie en privé, puis en public (le congrès) et enfin les militants choisissent leur chef.
Et s'il n'est pas d'accord avec la politique à mener votée précédemment ? Ben tant pis, il faudra qu'il fasse avec ! Ne riez pas, c'est exactement ce qu'ils ont fait pour la présidentielle avec Ségolène Royal devant défendre un programme qui n'était pas le sien !
Et après ça, il se demande comment ils font pour perdre les élections. Ben, y a qu'à relire ce qui écrit juste au dessus. C'est vraiment consternant au moment où Sarkozy profite de la crise pour démolir encore plus vite notre modèle social (retraite à 70 ans, travail le dimanche et j'en passe...).
Dominik
L'avis autorisé : Martine Aubry et la guerre des Roses
Tags : PS, Parti Socialiste, Ségolène Royal, François Hollande, Martine Aubry, Bertrand Delanoë, Benoît Hamon, Lionel Jospin, motions, congrès de Reims, Nicolas Sarkozy, modèle social français, crise financière mondiale, retraite à 70 ans, travail le dimanche, politique, premier secrétaire du PS, 15 novembre