Les immortels (James Gunn)

Ce roman de James Gunn est paru en 1962, mais ce n’est pas vraiment un roman. Il s’agit d’un « fix-up » : un assemblage de plusieurs nouvelles sur un même thème avec des personnages récurrents à l’instar de « Fondation » d’Asimov ou de « La faune de l’espace » de Van Vogt. Ici sont réunies 4 nouvelles parues de 1955 à 1960. Dans le premier, on découvre que le sang d’un certain Cartwright permet de rajeunir… du moins pendant 40 jours. Après quoi, il faut se faire injecter du sang à nouveau. Et le dénommé Cartwright a lui hérité de l’immortalité. Seulement ce don se révèle être une malédiction quand les nababs de ce monde ne pense qu’à vous pomper le sang. L’immortel prend donc la fuite. Les autres histoires montrent une société où les médecins sont devenus les gens les plus importants car ils permettent d’atteindre l’immortalité. Seuls les riches ont les moyens de se soigner et le monde tombe en déliquescence.

On sent que ce roman est inspiré par la société américaine sans sécurité sociale qui ne permet qu’aux riches de se soigner et l’auteur pousse le curseur le plus loin possible. Les idées sont intéressantes et chaque récit apporte une pierre de plus à l’édifice. Néanmoins il pêche par une absence de personnages attachants ce qui rend l’ensemble moins passionnants. Dommage car les idées sont vraiment sympa.

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